Ce chemin de Grande Randonnée de Pays vous fait visiter le pays de la Mandragore à travers la Charente Limousine et la Haute-Vienne.

 

Le parcours traverse les communes de Brillac (Point de départ), Bussière-Boffy, Saint-Christophe, Montrollet, Lesterps, Esse, Saint-Germain-de-Confolens, Lessac et Abzac .

Entre moulins, agriculture, forêt, châteaux et bords de rivière, ce circuit vous propose un vaste panel de paysages, de milieux et de richesses naturelles et patrimoniales.

 

Quelques chiffres:

  • Distance : 86,5 Km
  • Altitude maximum : 363 m
  • Altitude minimum : 125 m

 

Le parcours:

 

Ce portail peut vous permettre d’imprimer gratuitement la carte, d’exporter le parcours sur GPS ou de le synchroniser sur mobile (Création d’un compte obligatoire):

https://ignrando.fr/fr/parcours/fiche/details/id/1331585

 

Le balisage:

Quelques précisions sur le balisage:  https://www.ffrandonnee.fr/randonner/sentiers/le-balisage-des-itineraires-de-randonnee

 

 

La légende de la mandragore

Savez-vous ce qu’est la Mandragore ?  Non, non, rien à voir avec la racine ensorcelante du même nom !!!

L’horrible mandragore est en fait un monstre légendaire de notre territoire !
Vaincue par un valeureux chevalier du nom de Guyot de Saint-Quentin (village lesterrois), la bête est venue mourir dans l’étang de l’opéride, sur notre commune:

 

« En des temps immémoriaux, un dragon à tête humaine vivait sur le Pays de Bussière-Boffy. Il avait son repaire dénommé « le berceau » dans les rochers de la montagne, au lieu-dit Frochet. Les yeux brillaient dans la caverne, comme le charbon dans la forge ardente et sa queue aux écailles brillantes se terminait par un dard acéré. La bête n’était friande que de jeunes filles.

 Parcourant les hameaux et les campagnes, la terrible Mandragore épargnait les hommes et les vieillards, avide de jeunes vierges, choisissant les plus belles. Mais la Mandragore menaçant de tout détruire, le seigneur décida à parlementer avec lui. Un accord fut conclu par lequel le monstre se contenterait, chaque année, d’une vierge tirée au sort. Elle lui serait conduite en habit d’épousée pour y subir le traitement le plus odieux avant d’être dévorée. Or voici que cette année-là, le sort désigne la propre fille du seigneur, Alix de Joncherolles. Elle était promise à Guyot de Saint-Quentin qui devait l’épouser dans quelques semaines, le sire de Mortemart.

Après avoir appris la nouvelle, Guyot enfourche sa mule et part au grand galop. Au même instant le cortège tout en pleurs cheminait tristement vers Frochet, sur la route de la colline. Du haut de son berceau, la Mandragore le regardait monter et bien qu’il avançât bien lentement, elle se réjouissait de posséder bientôt la jeune fille. Elle ne voyait pas arriver le chevalier Guyot, venu pour le combattre.

 La nuit précédente, le jeune homme avait accompli sa veillée d’armes en la chapelle du château et, le matin même, son suzerain l’avait armé chevalier. Sa lance et son épée venaient d’être bénites. La mule éperonnée, faisait feu des quatre pieds dans les rochers où elle imprimait pour toujours la marque de ses fers. Lancé à fond de train et soutenu aussi par une protection divine, d’un coup bien appliqué, Guyot enfonce son pique dans la gorge du monstre. Celui-ci est blessé à mort. Il déroule ses longs anneaux visqueux, il rugit de douleur. Faisant trembler la terre sur son passage, laissant derrière lui une traînée sanglante, il s’enfuit au hasard et vint enfin s’échouer dans un étang où il se noie. »

Texte tiré du site du Gite rural des abeilles des monts de Blond

 

Partager cette page sur :