Le Réseau « Villes et Villages des Justes de France »

Ce réseau a pour ambition de réunir les communes ayant nommé un lieu porteur de mémoire – rue, place, allée, jardin, square, stèle… – pour perpétuer le souvenir et les valeurs portées par les « Justes parmi les nations ».

Les « Justes », ces femmes et ces hommes qui, avec courage et au péril de leur vie, ont, au cours de la seconde guerre mondiale, sauvé des Juifs en s’opposant aux persécutions antisémites nazies et à l’État français de Vichy.

Un lieu privilégié pour « Se souvenir de ceux dont nous sommes fiers, dont notre ville ou notre pays s’enorgueillissent, inscrire leur action individuelle ou collective dans la Cité, c’est transmettre aux futures générations des valeurs de fraternité, d’humanisme, d’héroïsme, de justice et de paix ».

 

Pour plus de détails:   https://yadvashem-france.org/villes-et-villages/

 

Notre lieu de mémoire lesterrois :

La commune a choisi de faire ériger une stèle à la mémoire de Sœur Saint-Cybard et plus largement à celle de tous les Justes parmi les Nations.

 

Sur la partie haute, une gravure représente

– deux mains accueillantes entourant une ronde de douze personnes se tenant par les mains symbole de protection et de fraternité

– le logo de Yad Vashem – Institut pour la mémoire de la Shoah    (https://yadvashem-france.org/)

 

Sur la partie basse, est inscrit le texte suivant:

« Qui sauve une vie, sauve l’humanité entière »

Marie-Elisabeth LACALLE – Sœur St Cybard-
a été reconnue Juste par les Nations
le 16 septembre 2009
pour avoir sauvée l’enfant Josie LÉVY

 

La page dédiée au jardins des justes de Lesterps sur le site de Yad Vashem :

https://yadvashem-france.org/lieuxdememoire/jardin-des-justes-parmi-les-nations-a-lesterps/

 

Ce lieu de mémoire a été inauguré le 19 septembre 2019 lors d’une cérémonie d’une grande solennité en présence de nombreuses personnes:

  • Aliza BIN-NOUN, Ambassadrice d’Israël
  • Marie LAJUS, Préfète de la Charente.
  • François BONNEAU, Président du Conseil départemental de la Charente,
  • Philippe BOUTY, Président de la Communauté de Communes de Charente Limousine,
  • Daniel SOUPIZET, Maire de Lesterps
  • Mgr GOSSELIN, Évêque d’Angoulême,
  • Gérard BENGUIGUI, Délégué Régional du Comité Français pour Yad Vashem.
  • les ayants-droit de Sœur Saint Cybard,
  • Les enfants de l’école communale et la chorale L’écho des trois vallées pour l’animation musicale.
  • Josie LEVY, l’enfant sauvée, ne pouvait pas être présente mais a fait parvenir un message diffusée lors de la cérémonie.

 

Les autres lieux de mémoire de par le monde :

EN FRANCE :

A Angoulême, le 8 octobre 1942, 387 hommes, femmes et enfants juifs ont été arrêtés puis rassemblés dans l’actuel conservatoire. Ils furent ensuite transférés à Drancy avant d’être déportés à Auschwitz. 70 ans après, jour pour jour, une cérémonie se tiendra sur les lieux de leur arrestation où deux plaques commémoratives seront inaugurées.

Sur les 387 Juifs qui ont été pris dans la rafle du 8 octobre 1942 et rassemblés dans l’actuel conservatoire d’Angoulême, 85 avaient moins de 15 ans. Certains n’étaient encore que des enfants.

Il existait déjà deux plaques sur le bâtiment du conservatoire, l’une rappelant la rafle et la déportation, l’autre rendant hommage, au nom de la République française, aux victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis entre 1940 et 1944.

Deux nouvelles plaques commémoratives ont été apposées

Les nouvelles plaques sont une initiative de l’Association des Juifs d’Angoulême et de son Président Gérard Benguigui, qui a retrouvé les noms des déportés à partir des archives locales. Son travail a reçu l’aval de Serge Klarsfeld.

À côté de celle sur laquelle sont gravés les 387 noms, prénoms et âges des Juifs déportés, une seconde plaque a été apposée en hommage aux 19 Charentais reconnus, à ce jour, Justes parmi les nations par l’Institut Yad Vashem à Jérusalem. Marie-Elisabeth Lacalle (Sœur St Cybard) figure sur cette plaque.

Ce projet a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Il a également été soutenu par l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France, la ville d’Angoulême, la communauté d’agglomération et le département de la Charente.

Plus de détails: https://yadvashem-france.org/lieuxdememoire/plaque-en-hommage-aux-justes-de-charente/

 

A Paris, les noms des Justes parmi les Nations de France sont également inscrits, dans l’Allée des Justes, près du Mémorial de la Shoah, rue Geoffroy l’Asnier.

 

EN ISRAËL :

Au fil du temps, le nombre de Justes reconnus par Yad Vashem n’a cessé d’augmenter et en 1989, près de 2000 arbres avaient déjà été plantés sur l’ensemble de la colline du Mont du souvenir. Il fut donc décidé d’ériger un mémorial destiné à perpétuer le souvenir de chacun des Justes.

Les architectes paysagistes Lipa Yahalom et Dan Tsur dessinèrent les plans du Jardin des Justes, qui donnèrent naissance à un site d’une grande sobriété.

Intégré dans l’environnement naturel de cette colline boisée, le Jardin abrite une série de murs qui créent des espaces ouverts, à l’intérieur desquels les noms de tous les Justes en l’honneur desquels aucun arbre n’a été planté sont gravés, par pays d’origine.

 

Depuis l’inauguration du jardin le 7 août 1996, près de 14 000 nouveaux Justes ont été honorés par Yad Vashem.

Chaque année, de nouveaux noms viennent s’ajouter à la liste.

 

En 2011, le jardin a été agrandi et de nouveaux murs ont été érigés.

Bien que la plupart des cérémonies de remise de médailles et de diplômes d’honneur aux Justes ou à leurs descendants soient organisées par les représentants diplomatiques israéliens dans les pays de résidence des bénéficiaires, certaines familles choisissent de venir à Yad Vashem pour participer à la cérémonie organisée sur le Mont du souvenir et dévoiler elles-mêmes le nom de leur proche reconnu comme Juste parmi les Nations, gravé sur l’un des murs.

Plus de détails: https://yadvashem-france.org/allee-des-justes-a-jerusalem/

 

 

 

 

 

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